jeudi 24 avril 2014


Rimbaudmobile III : L'Epopée Belge


Dans le cadre du Marché de la Poésie de Paris, nous vous invitons le samedi 14 juin 2014 à venir (re)-découvir les aventures abracadabrantesques de la Rimbaudmobile sur le bitume Parisien.


 
Le samedi 14 juin 2014, les poètes Laurence Vielle, Vincent Tholomé et Peter Holvoet-Hanssen , le créateur sonore en direct et en différé Michel Bertier et les vidéastes Anne-Sophie Terrillon et Chrisotphe Acker utiliseront la Rimbaudmobile comme médium de diffusion de poésie action.

Avec le soutien du Fonds Flamands des Lettres et de Wallonie Bruxelles International.

 
11h00 : Parvis Eglise Saint-Eustache, rue Rambuteau, près de la statue "l'Ecoute" d'Henri de Miller avec Laurence Vielle et Michel Bertier 

14h30 : Place de Furstenberg (près du Musée Delacroix) avec Vincent Tholomé  et Michel Bertier

16h30 : Place Stalingrad avec Peter Holvoet-Hanssen et Michel Bertier


Captation vidéo : Anne-Sophie Terrillon et Christophe Acker

Conception et coordination : François Massut pour le collectif Poésie is not dead et l’association Poètes dans la Ville

 

Qu'est-ce que la Rimbaudmobile ?


 

Dans une grange à Roche, le collectif  Poésie is not dead a retrouvé il y a deux ans la voiture que la famille Rimbaud utilisait pour aller travailler aux champs.
 
 Arthur et Vitalie la subtilisaient régulièrement, sous le nez et la barbe de leur mother, pour aller aux bals des villages alentours et pour leurs virées en Belgique et aux Pays-Bas.
 
Cet hiver, contre toute attente, elle a quitté sa grange ardennaise pour aller se promener en Belgique sur les pas d’Arthur et de Paul.
 
Heureusement, nos cousins poètes belges l’ont retrouvée à Bruxelles au n°1 de la rue des Brasseurs, devant l’ancien hôtel nommé A la Ville de Courtrai où se déroula  le "drame de Bruxelles".


Vous voulez rencontrer la Rimbaudmobile ?



La Rimbaudmobile se déplace chez vous en France et à l'étranger pour tout événement dédié à la poésie (performances, festivals, lectures, etc.), elle s'adapte à toutes les situations, il suffit de la contacter à poesieisnodead@gmail.com

lundi 14 avril 2014








Dans le cadre du Printemps des Poètes, la Rimbaudmobile a quitté ses Ardennes natales pour de nouvelles lectures de poésie-action sur le bitume parisien :

Rimbaudmobile  : Paris XIX

Les Vidéos :


La vidéo de la Rimbaudmobile Paris XIX avec les poètes Ma DeshengPatrice Cazelles accompagné du musicien bricoleur de sons Jac Pochat et du Collectif Détachement International du Muerto Coco:




Images et Montage de Sophie Tesson 


Les Photos :


14h30 : la Rimbaudmobile dans son garage :



Notre devise : Poésie is not dead et ses origines natales : 08 Ardennes ("le pays où l'on n'arrive jamais")




15h00 : Place Armand Carrel (Parvis de la Mairie du XIXième)






Diffusion par notre "petit" mégaphone de l'anthologie Polyphonix (Editions Léo Scheer et Centre Pompidou) et la fameuse malle de Rimbaud que nous avons retrouvée dans la ferme de Roche.















Ma Desheng, une lecture performance engagée sur le parvis de la Mairie de Paris XIX:







Des passants éberlués par la poésie sonore de Ma Desheng


















16h30 : Place des Fêtes (dans la fontaine labyrinthe de Marta Pan)



Le Poète Patrice Cazelles et le musicien-bricoleur de sons improvisateur Jac Pochat



















Au milieu des immeubles de la Place des Fêtes et des brocanteurs du samedi !!!!























Jac Pochat expérimente de nouvelles compositions sonores (qu'est ce que ce truc machin chouette ????) :















Dernier poème sonore scandé comme une prière tam tam par Patrice Cazelles :
















18h00 : Place Stalingrad 



Le Détachement International du Muerto Coco gonflé à bloc :



Et c'est parti pour des lectures zurbaines















Un aéropage stupéfait et attentif par cette lecture performée !!!!

















Un dernier petit tour de poésie, on en reveut !!!!
















Conception et coordination : François Massut pour l'association Poètes dans la Ville et le collectif Poésie is not dead

Printemps des Poètes


Un Article du journaliste JJ sur cette journée Abracadabrantesque

RIMBAUDMOBILE : POESIE IS NOT DEAD

Une CITROEN AMI 8 couleur crème (modèle antédiluvien sorti droit de l'Antiquité automobile moderne, vague souvenir de mon enfance émergé du garage de mes parents à l'âge de mes 3-4 ans ) arrive sur site.

L'immense Place des Fêtes est occupée le temps d'une journée par d'innombrables étalages.

L'auscultation de quelques stands ne laisse augurer que d'une très faible propension aux choses de l'esprit.

En effet, les livres et disques proposés dans ce vide-greniers trahissent plutôt la sous-culture d'hypermarché nourrie par la société du spectacle télévisuel.

Alors pensez-vous, l'irruption d'une performance poético-musicale au sein de cette manifestation à la gloire de la marchandise déclassée présente un caractère détonnant propice à susciter plutôt l'indifférence ( voire le rejet ) qu'un vif intérêt.

Juché sur un simili micro-amphithéâtre toisant un dédale d'eau , le duo Patrice CAZELLES - Jac POCHAT s'est lancé dans l'arène.

Armé de bidons plastiques recouverts d'écritures, le poète déclame des mots dans la jubilation du verbe, glossolalies et allitérations, interpellation des foules.

Son compère musicien équipé d'un saxophone ténor et de petites percussions l'accompagne dans cette tentative de sensibilisation.

Seules quelques personnes se laissent convaincre par cette performance d'une vingtaine de minutes.

On devine ces spectateurs déjà acquis à la cause.

Les passants s'arrêtent un instant, le temps de la surprise, puis repartent aussitôt.

Seul le camelot bateleur de foire cadrerait dans le lieu et pourrait rameuter le chaland.

Le mot désossé, trituré, explosé n'intéresse personne.

Il se perd dans l'espace.

Seule une oreille ouverte guidée par l'esprit primesautier saurait capter ce bonheur.


Mais pourquoi donc planter là une telle incongruité ?

« C'est parce que la foule est une masse inerte, incompréhensive et passive, qu'il faut la frapper de temps en temps, pour qu'on connaisse à ses grognements d'ours où elle est - et où elle en est. Elle est assez inoffensive malgré qu'elle soit le nombre, parce qu'elle combat l'intelligence. »           (Alfred JARRY)


"On ne répond pas au public avec l'intention de lui correspondre, de communier avec lui comme on dit. Au contraire. On lui répond pour ne pas lui correspondre, pour créer en lui cette rupture, cette déchirure, ce retournement contre soi qui pourrait ouvrir en lui la voie de la liberté"
(Alain CUNY)